Le contrôle technique (en Wallonie) avait détecté une défaillance au niveau de la suspension avant. Il s’agissait d’une soudure effectuée par un garagiste peu scrupuleux pour bloquer un écrou d’amortisseur.
Voici une photo de la soudure en question prise avant le passage au contrôle technique (en Flandre).

Il n’est pas nécessaire d’être expert en mécanique pour se rendre compte que ce montage n’est pas d’origine, mais un bidouillage.
En démontant l’amortisseur, le mécano (le vrai) a d’abord retiré l’écrou au moyeu d’une meule. Il a ensuite observé que le filet avait été limé / meulé pour faire entrer la tige d’amortisseur dans le support. C’est sans doute la raison pour laquelle le « bidouilleur » a eu recours à la soudure pour fixer l’amortisseur au châssis.
La fixation aurait pu lâcher au passage d’une bosse, d’un trou, d’un joint dilaté ou en appui dans un virage et causer une perte de contrôle de la voiture avec les conséquences que l’on peut imaginer.
Un ami a été victime d’une collision frontale en roulant en oldtimer. Les experts n’ont pas (encore) réussi à déterminer les causes de son changement de trajectoire. Il a été gravement blessé et se remet lentement avec de nombreuses séances de rééducation.
Voici les photos des pièces comparées (avant droit et gauche).
Dans un article précédent, je vous ai fait part de la difficulté de se trouver confronté à deux passages au contrôle technique aboutissant à des conclusions différentes. Après le remplacement des pièces défectueuses, je peux remercier la station de contrôle technique de Neufchâteau pour sa perspicacité.
Le vendeur de la voiture n’était peut être pas au courant de ce problème, mais il a vendu une voiture ayant une réparation dangereuse, ce qui n’est pas acceptable.